Botola J 14 : RCA 2 KACM 0
Une victoire qui fait beaucoup de bien après la déconvenue lors du match précédent à Safi.
Le Raja va dominer les débats très vite dans cette 1ère période en se créant de nombreuses occasions ; ainsi à la 12ème sur un débordement de Salhi, Berrabeh place une puissante tête qui est renvoyée par le portier du KACM. À la 20ème, le même Salhi place une tête qui passe à quelques centimètres des cages de Boudlal.
Le Raja continue de dominer mais ne parvient pas à ouvrir le score. A à la 42ème, Najdi place une frappe sur le « corner » de Berrabeh, qui est détourné par une défenseur marrakchi.
0-0 à la pause.
Le Raja va démarrer la 2ème mi-temps sur le même rythme que la première, et à la 47ème Metouali lance Berrabeh dans la surface, ce dernier provoque un penalty que Métouali va transformer, inscrivant au passage son 1er but de la saison.
Metoualli (penalty) 48e |
Le Raja est de plus en plus dangereux durant cette deuxième période et doublera la mise à la 57ème sur une remontée à une touche de balle, Ouhaki adresse une passe en profondeur a Berrabeh, qui tire sur le poteau et le ballon va toucher le dos de Boudlal avant de passer la ligne de but (2.0).
Berrabeh 57e |
Les rentrées de Lambarki, Baila et Tir vont apporter du sang neuf dans le compartiment offensif des « verts » mais rien ne sera plus marqué. Le Raja continuera de dominer les débats, et seul Aberbach du KACM inquiètera de manière épisodique El Had grâce à ses bonnes frappes de balle.
2.0 score final. Excellent résultat pour les poulains de Fakhir avant le déplacement chez le « leader » OCK la semaine prochaine. Belle confrontation en perspective à Khouribga.
L'équipe alignée : El Had, Soulaimani, Mahdoufi, Oulhaj, Belamaalem, Kouko, Ouhakki, Metouali, Nejdi, Salhi
Berrabeh.
Entr : Mhamed FAKHIR
L'OCS surprend le Raja
Dans un match époustouflant comptant pour la 13e journée du championnat d'élite-1, l'OCS a ajouté le Raja à son tableau de chasse. Ce succès permet aux Safiots de se maintenir dans le peloton de tête.
Rares sont ceux qui rêvaient d'une victoire de l'OCS sur une aussi grosse cylindrée de la taille du Raja en l'absence de plusieurs joueurs titulaires safiots à l'image de Souari, Samlali, Kharmaj et Daoudi. Entamée devant une galerie bien garnie et dans une ambiance féerique, la partie démarra en trombe dans un terrain en délire où ce fut pourtant la machine du Raja qui allait être la première à se mettre en branle sur une action que le joueur Najdi va devoir rater à la 20e minute de jeu. Réplique immédiate des locaux par le biais du joueur Ouldteguedi qui, avec un peu plus de concentration, aurait ouvert le score à la 25e minute sur un tir mollement décoché à partir du point de penalty.
Ce fut au tour du joueur Belakhdar de déborder du flanc droit tel un diable et centre. A deux doigts de la cage, Salhi rate lamentablement sa reprise de volée de par laquelle il voulait surprendre le gardien Marouik. Et rebelote, le joueur Najdi, balle au pied, parvint à son tour au prix d'une course effrénée à pénétrer dans la surface avant d'exécuter un tir à bout portant sur le portier. Très vigilant, ce dernier intercepte le ballon avec une aisance avérée.
Le joueur Najdi, encore lui, moins chanceux, exploite mal la sortie hasardeuse du gardien lorsque son tir a fortuitement été dévié en corner. Il a fallu attendre la reprise en deuxième période pour voir les locaux réagir et renverser la tendance du match à la 55e minute sur une faute grave commise en pleine surface de réparation à l'encontre du joueur Ibrahima Ndione.
Tout près de l'action, l'arbitre Jiyed junior accorde sans hésitation le penalty que le joueur remplaçant Eshaji va devoir transformer d'une manière magistrale. L'ambiance augmenta d'un cran dans les gradins occupés par le public safiot pendant qu'un silence de mort régna du côté des supporters du Raja (environ 3000).
Le score a failli être aggravé 9 minutes après si toutefois le joueur Ibrahima ne s'était pas fait chiper le ballon au moment même où il allait exploiter l'erreur monumentale du gardien Yassine El Had. Bref, la victoire de l'OCS sur le Raja a double effet dans la mesure où celle-ci permettra à ce dernier de réduire l'écart le séparant du leader et lui servira de stimulant pour les compétitions à venir.
Le Raja, quant à lui, est un grand club avec à sa tête un entraîneur hors pair et des joueurs au talent avéré. Le coach M'Hamed Fakhir a encore quelques réglages et ajustements à apporter avant que l'équipe ne tourne à plein régime et retrouve sa vitalité et son efficacité.
Botola J 12 : RCA 3 WAF 0
Les rajaouis sont venus à bout d’une équipe du WAF qui n’a fait que défendre dans ce match de la 12ème journée joué cet après midi au complexe Mohamed V.
Victoire avec la manière en plus !!!
Les wafistes ne vont juste tenir qu’un quart de jeu face au rajaouis. Passé cette période l’on ne verra plus qu’une seule équipe sur le terrain ; le RAJA. Les poulains de Mhamed FAKHIR vont lancer la première banderille et ça va être un coup de maître car Métouali va faire voir de toutes les couleurs à l’arrière garde wafiste avant de décaler Najdi qui, d’un lobe somptueux, va battre BOURKHADI pour ouvrir le score en faveur des « verts » (14’).
but Najdi 12e |
Après ce but, le jeu va se stabiliser, ce qui va donner une physionomie assez terne au match.
La mi-temps va intervenir sur ce « score » de 1.0 à l’avantage du RAJA.
Après la pause c’est un tout autre visage rajaoui que le maigre public venu soutenir ses joueurs, va découvrir. Le RAJA va produire du beau jeu, comme à l’accoutumée mais cette fois ci les joueurs vont allier spectacle et efficacité. Un cocktail qui va les rendre insaisissables car ils vont inscrire deux nouveaux buts de toute beauté.
Le premier en cette seconde période pour le 2.0, fut l’œuvre de Salhi qui va réceptionner un centre de Najdi qui venait de passer en revue toute la défense Wafiste avant de déposer le ballon sur la tête de son compère d’attaque qui va battre le gardien adverse (56’).
but Salhi 57e |
A 2.0, les rajaouis vont complètement dérouler leur jeu au grand bonheur du public qui va assister à un très beau spectacle en cet après midi.
Le troisième but va être la copie conforme du deuxième avec débordement côté droit, dédoublement et retrait que Bouchaib LEMBARKI va reprendre pour clôturer le festival but (68’).
but Lambarki 67e |
Le RAJA occupe désormais la 3ème place à cinq longueurs du « leader » l’OCK. Le samedi prochain, le RAJA fera le déplacement à Safi pour rencontrer l’OC Safi local à 14h45 pour le compte de la 13ème journée du championnat.
L'équipe alignée par le RAJA: EL HAD, AINY, BENLMAALEM, SOULAIMANI, MAHDOUFI, KOUKO, OUHAKI, METOUALI, SALHI, NAJDI, LEMBARKI.
Entr : Mhamed FAKHIR
Botola J 11 : Un nul heureux pour les militaires
Les FAR ont réussi à égaliser aux derniers souffles d'un match très moyen.
Les Rajaouis ont laissé échapper une précieuse occasion pour se débarrasser du cauchemar né de leur perte au derby casablancais face au WAC. Mhammed Fakhir comptait se racheter contre un adversaire qu'il ne connaît que trop bien pour l'avoir mené au sacré aussi sur le plan national que continental.
Et quand Bayla a ouvert la marque prématurément (8è),
but Baila 14e
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d'aucuns s'attendaient à une résurrection des Rajaouis dans la mesure où ils avaient affaire à une équipe militaire qui n'est plus que l'ombre de l'ogre qu'elle était dans un passé récent, avec presque les mêmes éléments. L'entraineur Mustapha Madih n'a pas caché d'ailleurs que son team nécessite aujourd'hui une véritable purge, car « ses lignes ne fonctionnement pas comme voulu ».
C'est comme pour manifester son contentement de la parité qui ne semble pas, en revanche, satisfaire le coach casablancais. Fakhir invoque deux facteurs : la fatigue qui a suivi le derby et l'état de la pelouse qualifiée de glissante et de trop lourde. On ne peut que lui donner raison dans la mesure où les coéquipiers de Mourad Aini trainaient en effet des boulets de plomb et n'arrivaient pas à prendre de vitesse une défense locale qui ne présentait pourtant pas l'assurance requise.
Et c'est d'ailleurs à la suite d'un corner offert gratuitement par les locaux que les Rajaouis ont ouvert la marque. Après ce but, les militaires se portèrent en attaque mais de manière anarchique dans la mesure où ils restaient à la merci de contres menés par Hassan Tir et Yassine Salhi. La défense a fini par être poussée à la faute une nouvelle fois (42è).
C'était au moment où les locaux ont commencé à manœuvrer enfin dans les parages du gardien Tarek Jermouni. Les protégés de Mustapha Madih ont fini par jouer le va-tout. Avec succès, car le Raja est forcé au repli. Mais fallait-il encore que Ouaddouch et consorts soient incisifs dans leur action pour espérer déjouer la vigilance de la double muraille casablancaise. L'orage finira par s'estomper et donner l'occasion aux visiteurs pour placer des contres sporadiques qui ne trouvaient pas cependant un finisseur. Intuition puisque sur tir anodin de Ouaddouch, Tarek Jermouni est battu.
Il avait glissé. C'était à cinq minutes du sifflet final de M. Achiri. Celui-ci sera pris à partie par Mhammed Fakhir lui reprochant d'avoir péché en fin de partie, surtout quand il s'est contenté d'un carton jaune pour El Basri qui a "descendu" Hassan Tir, le privant d'une action de but réelle.
Ce nul semble avoir satisfait Madih qui a aligné de nombreux éléments sortis du frigo après le départ de l'entraineur Aziz Amri.
L'équipe alignée par le RAJA: JARMOUNI, AINY, BENLAMAALEM, MAHDOUFI, SOULAIMANI, KONE, FETAH (OULHAJ), BAILA (OUHAKI), LEMBARKI (METOUALI), SALHI, TIR.
Entr : Mhamed FAKHIR.
Le derby vire au rouge
Le Wydad de Casablanca a battu son le Raja, par (2-1) devant plus de 50.000 spectateurs, samedi, au complexe sportif Mohammed V.
Le Raja avait fait l'essentiel du jeu, surtout dans les premiers instants du match lorsque tour à tour Yassine Salhi et Mamadou Baïla avaient les balles de match au bout des crampons. Mais les Wydadis n'ont jamais fléchi ! Ils ont plié, certes, mais pas craqué ! A aucun moment ils ne furent impressionnés par la prestation des Verts qui était, il faut le signaler, très intéressante ! A aucun moment, ils ne jetèrent l'éponge même lorsque Rouissi expulse, tout au début de la seconde mi-temps, Jamal Alioui pour cumul de cartons jaunes.
Les coéquipiers de Nadir Lemyaghri (incontestablement l'homme du match) ne baissèrent jamais la garde. Ils ont combattu jusqu'au bout et ils ont été récompensés. Et pourtant, tous les observateurs qui suivaient ce 109e derby, les Wydadis surtout, avaient commencé par avoir peur pour le WAC.
Avant que le Chrono n'accomplisse la première minute, le Raja, via son attaquant Yassine Salhi, rata un but tout fait. Peu de temps après, Nadir Lemyaghri avait donné la preuve par dix qu'il reste le meilleur keeper du Royaume en détournant un tir de Kone, mais le ballon est revenu vers Salhi qui le met dans le décor. Lemyaghri, encouragé par cet arrêt de grande classe, va re-briller, devant Baïla.
A un ou deux mètres du keeper des Lions de l'Atlas, le Sénégalais hérita d'un ballon centré de la gauche et à bout portant fusille le keeper des Rouges. Ce dernier d'une détente féline détourne le ballon et gâche la joie des Rajaouis sûrs que le Sénégalais allait leur offrir la victoire ; comme lors du match retour du derby de 2010. Passés ces moments chauds, le Raja continua de produire un football de milieu de terrain qui demeure, toutefois, stérile.
Mais c'est au tour du Wydad de prendre quelques initiatives. Fakhir dira par la suite lors de la conférence d'après–match: « Mes joueurs se sont évertués à amuser le public et ils ont perdu un temps fous ! Que voulez-vous, la mentalité de l'amateur est ainsi faite ! Je me suis égosillé à leur demander d'aller vers les bois mais ils ne m'entendaient pas.
La foule faisait trop de boucan !». Le Wydad procédait par contre-attaque. Les Rouges avaient-ils peur ? Garzitto « Non !» expliquera par la suite dans la conférence d'après-match : « Notre stratégie consistait à laisser venir l'adversaire et à le surprendre par le biais des contres- attaques.»
Mais de temps à autre dans ce début de premier acte, le WAC donnait des avertissements, d'abord sans frais, au Raja qui ne retenait pas la leçon. Aït Laarif, dans une action personnelle, se débarrassa de son vis-à-vis et adressa un tir qui obligea Tarik Jarmouni à puiser loin dans son énergie pour sortir ce ballon. (5e). Les assauts du Raja se multipliaient ! Sans résultat ! Passées ces 20 premières minutes chaudes pour les hommes de Garzitto, le Wydad, par l'intermédiaire d'un Aït Laarif, commença à rendre la monnaie de sa pièce au Raja. Yajour qui avait pour «Bodyguards», tantôt Aïni, tantôt Belakhdar, n'arrivait à endormir ces deux bons défenseurs. Eux savaient à quel point ce joueur, balle au pied,était dangereux.
La seule fois où il réussit à les hypnotiser fut à la 30 mn. Ce fut alors fatal pour eux ! Belakhdar qui a réussi à subtiliser le ballon à Aït Laarif le lui rendit de manière incompréhensible. L'ex-international du Maroc n'en demandait pas plus. De son pied gauche magique dérouta Belakhdar et centra sur la ligne, Yajour qui a réussi à se faire oublier de ses anges–gardiens, obéit à son instinct de buteur et donne l'avantage au WAC. Le Raja est groggy ! Le Wydad en profite ! Car 5 minutes après, le même Aït Laarif se joue de la défense des Verts (35e ), mais perdit le ballon dans la surface de réparation ! A la 41e minute, Sekkat et son pied gauche, à l'occasion d'un coup-franc, contraignent Jarmouni à sauver sa cage au prix d'une belle détente !
Vers la fin du premier acte, Talhaoui fit un slalom dans la défense du Raja et obtint un coup-franc qu'il ne pourra pas tirer… le temps de la première mi-temps est achevé ! Et les règlements du football ne prévoient qu'un prolongement du temps : celui d'un pénalty ! 0-1 est le score sur lequel les deux protagonistes casablancais rejoindront les vestiaires !
De retour sur le terrain, à peine le coup d'envoi donné que Rouissi sortit un carton rouge pour Jamal Alioui qui, selon le directeur du jeu khouribgui, a arrêté fautivement Baïla. Réduits à dix, les coéquipiers d'Aït Laarif vont se cantonner en défense et laisser venir ceux de Mourad Aïni. Les Verts étaient persuadés que cette supériorité numérique leur a déjà acquis la victoire. Ce qui les conforte dans cette idée c'est l'égalisation par Taïr à la 53e minute suite au coup franc qui leur a été accordé !
but Tair 53e
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Le Raja voyait que la victoire était toute proche ! Mal leur en prit car ils avaient oublié une réalité dans le football, celle qui affirme qu'une équipe, réduite à dix est comme un animal blessé. La blessure ne l'anéantit pas, elle déculpe ses capacités et il n'en devient que plus dangereux ! (61e) Lemyaghri, égal à lui-même, sauve magistralement, mais du bout des doigts, un ballon qui filait droit vers les bois! Il en fut de même aux 64e et 71e ; mais la défense du Wydad emmené par un Menkari et Benzoukane imperturbables n'en démordait pas. Les rentrées de Lebhij à la place de Ondama, Ajedou à celle de Pascal donnèrent du tonus à leurs coéquipiers. D'ailleurs Ajedou, encore frais, se fit remarquer par sa grande mobilité ; il fut, de toute évidence, à l'origine du but de la victoire du Wydad dans les derniers souffles du temps additionnel.
Il trompa Jarmouni d'un tir anodin qui plongea directement dans les filets de l'ex-gardien des Lions de l'Atlas. Yajour avait perturbé la sortie du keeper du Raja qui avait tergiversé sur ce ballon. Mais le but a été comptabilisé pour Yajour !
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