Les FAR ont réussi à égaliser aux derniers souffles d'un match très moyen.
Les Rajaouis ont laissé échapper une précieuse occasion pour se débarrasser du cauchemar né de leur perte au derby casablancais face au WAC. Mhammed Fakhir comptait se racheter contre un adversaire qu'il ne connaît que trop bien pour l'avoir mené au sacré aussi sur le plan national que continental.
Et quand Bayla a ouvert la marque prématurément (8è),
but Baila 14e
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d'aucuns s'attendaient à une résurrection des Rajaouis dans la mesure où ils avaient affaire à une équipe militaire qui n'est plus que l'ombre de l'ogre qu'elle était dans un passé récent, avec presque les mêmes éléments. L'entraineur Mustapha Madih n'a pas caché d'ailleurs que son team nécessite aujourd'hui une véritable purge, car « ses lignes ne fonctionnement pas comme voulu ».
C'est comme pour manifester son contentement de la parité qui ne semble pas, en revanche, satisfaire le coach casablancais. Fakhir invoque deux facteurs : la fatigue qui a suivi le derby et l'état de la pelouse qualifiée de glissante et de trop lourde. On ne peut que lui donner raison dans la mesure où les coéquipiers de Mourad Aini trainaient en effet des boulets de plomb et n'arrivaient pas à prendre de vitesse une défense locale qui ne présentait pourtant pas l'assurance requise.
Et c'est d'ailleurs à la suite d'un corner offert gratuitement par les locaux que les Rajaouis ont ouvert la marque. Après ce but, les militaires se portèrent en attaque mais de manière anarchique dans la mesure où ils restaient à la merci de contres menés par Hassan Tir et Yassine Salhi. La défense a fini par être poussée à la faute une nouvelle fois (42è).
C'était au moment où les locaux ont commencé à manœuvrer enfin dans les parages du gardien Tarek Jermouni. Les protégés de Mustapha Madih ont fini par jouer le va-tout. Avec succès, car le Raja est forcé au repli. Mais fallait-il encore que Ouaddouch et consorts soient incisifs dans leur action pour espérer déjouer la vigilance de la double muraille casablancaise. L'orage finira par s'estomper et donner l'occasion aux visiteurs pour placer des contres sporadiques qui ne trouvaient pas cependant un finisseur. Intuition puisque sur tir anodin de Ouaddouch, Tarek Jermouni est battu.
Il avait glissé. C'était à cinq minutes du sifflet final de M. Achiri. Celui-ci sera pris à partie par Mhammed Fakhir lui reprochant d'avoir péché en fin de partie, surtout quand il s'est contenté d'un carton jaune pour El Basri qui a "descendu" Hassan Tir, le privant d'une action de but réelle.
Ce nul semble avoir satisfait Madih qui a aligné de nombreux éléments sortis du frigo après le départ de l'entraineur Aziz Amri.
L'équipe alignée par le RAJA: JARMOUNI, AINY, BENLAMAALEM, MAHDOUFI, SOULAIMANI, KONE, FETAH (OULHAJ), BAILA (OUHAKI), LEMBARKI (METOUALI), SALHI, TIR.
Entr : Mhamed FAKHIR.
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